Courant de l'automne 2009, la FFSA et la FFM ont commandé à l'institut IPSOS une étude afin de connaître le rapport des Français vis à vis des Sports Mécanique et de l'Environnement.
Sur ce thème principal, il en ressort que 55% des sondés se sont déclarés favorables aux sports mécaniques.
Si nous devions faire un découpage sociaux-professionnel, à la question "Appréciez-vous les sports mécaniques", ont répondu favorablement :
- 72% des ouvriers
- 56% des employés
- 50% des retraités
- 32% des agriculteurs
Ne pas apprécier, ne signifie pas pour autant être contre les sports mécaniques, puisque 62% des sondés ont affirmé ne pas souhaiter les voir disparaître pour des raisons écologiques.
Les désagréments que nous ne pouvons pas ignorer (odeurs de CO², bruit, dégradation des chemins) restent des points sur lesquels chaque participant doit se responsabiliser afin de convaincre les 38% autres sondés que les sports mécaniques et l'écologie peuvent parfaitement cohabiter.
Voici les réactions de Messieurs Jacques Bolle et Nicolas Deschaux, respectivement Présidents de la FFM et de la FFSA :
Jacques BOLLE : « Ce sondage apporte un démenti flagrant à tous ceux qui considèrent que les sports mécaniques sont « has been ». Les Français, et notamment les hommes et les jeunes, sont toujours passionnés de mécanique et sont parfaitement conscients que la disparition de ce sport sur l’autel de l’écologie est un raisonnement absurde. Bien au contraire, grâce à leur apport sur le plan technique, les sports mécaniques permettent de faire évoluer la sécurité et la technologie y compris dans le domaine de l’environnement. La FFM est toutefois parfaitement consciente du travail qui reste à faire en la matière et s’y emploie au quotidien notamment en développant l’accès aux compétitions par des véhicules électriques. »
Nicolas DESCHAUX : « Il est rassurant de constater qu’au delà de nos 60000 pratiquants et encadrants licenciés de la FFSA, la population française garde un attachement fort aux sports mécaniques et à ses valeurs. Cela doit encore nous encourager à poursuivre les actions déjà engagées tant dans le domaine de la sécurité que celui de la diminution du niveau sonore ou encore de l’intégration des nouvelles énergies dans nos disciplines. Sécurité, éco-responsabilité, intégration sociale sont les trois piliers de notre politique qui contribuent à donner à nos disciplines l’image d’un sport citoyen. »