Aube
En complément des 27 radars automatiques, l'État a mis hier en service six radars pédagogiques dans des zones accidentogènes du départementL'Aube compte désormais six nouveaux radars pédagogiques. Financés et mis en service hier par l'État, ils viennent compléter les vingt-sept radars automatiques du département et ont été installés à des endroits particulièrement accidentogènes. | |
Exemple à Virey-sous-Bar où Alexandre Sanz, directeur de cabinet du préfet, présentait hier le dispositif depuis la RD 671 qui a connu de nombreux accidents ces dernières années. « En dix ans, ici, il y a eu dix accidents mortels dont deux l'année dernière. Les radars pédagogiques permettent visuellement de constater qu'on est en infraction et que son attitude est dangereuse », précisait-il hier.
L'appareil indique à l'automobiliste sa vitesse alors qu'il se trouve à 200 m de celui-ci, ce qui lui laisse le temps de ralentir pour que les voyants repassent au vert.
Avant tout un signal que la route est dangereuse
Ces radars ont été installés, grâce au travail de la direction départementale des territoires et en concertation avec les élus et les gestionnaires de voirie.
Outre Virey-sous-Bar, Nogent-sur-Seine (RD 619), Villenauxe-la-Grande (RD 951), Belle assise sur la commune de Marigny-le-Châtel (RD 442), Méry-sur-Seine (RD 441) et Jully-sur-Sarce (RD 443) accueillent dorénavant un radar pédagogique. Ce nouveau dispositif de l'État viendra donc compléter les radars pédagogiques mis en place par de nombreuses municipalités.
« C'est un outil qui a fait ses preuves. Un bilan sera dressé à la fin de l'année. On pourra alors modifier notre stratégie si besoin », ajoutait Alexandre Sanz. « On est dans une gradation. On ne veut pas mettre de radars-sanctions tout de suite. » L'objectif étant que le radar pédagogique soit avant tout le signal que la « route est dangereuse ».
Sandra ROGERSource : L'est-Eclair